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Conception et prestation de services modernes axés sur les données pour répondre rapidement à la pandémie de COVID-19 (DDN2-V08)

Description

Cet enregistrement d'événement présente des extraits d'un panel de cadres, qui discutent de la conception et de la prestation de services modernes et axés sur les données, qui ont permis de répondre rapidement à la pandémie de COVID-19.

Durée : 00:59:23
Publié : 10 février 2022
Type : Vidéo


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Conception et prestation de services modernes axés sur les données pour répondre rapidement à la pandémie de COVID-19

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Transcription : Conception et prestation de services modernes axés sur les données pour répondre rapidement à la pandémie de COVID-19

[À l'écran : Le logo de l'École de la fonction publique du Canada apparaît sur un fond violet. Les pages d'un livre se tournent. Il ressemble à un drapeau. Une feuille d'érable apparaît sur le livre.]

[À l'écran : Un texte écrit en anglais apparaît sur un fond violet. « Bienvenue. Création et production de services de gestion de données en période de COVID – Panel dirigeant. »]

[Le logo de l'École de la fonction publique du Canada Canada dans le coin inférieur gauche de l'écran.]

[À l'écran : Un logo Canada dans le coin supérieur droit de l'écran. « GC Data Community ». Les noms des participants s'affichent. Modératrice : Kara Beckles, directrice générale, intégration des données, Bureau du Conseil privé. Participants : Ima Okonny,  directrice des données, Emploi et Développement social Canada. Tom Dufour, directeur général, Statistique Canada. Jean-François Ruel, directeur général, Agence du revenu du Canada.]

[À l'écran : Une femme démarre une conversation sur Zoom.]

Martha :Je voudrais maintenant souhaiter la bienvenue à notre modérateur pour la présentation aujourd'hui et notre panel exécutif. Kara Beckles est la directrice générale d'Intégrité des données au Bureau du Conseil privé (BCP). La parole est à vous Kara.         

[À l'écran : Kara Beckles participe à la réunion.]

Kara :Merci beaucoup, Martha.

Pour ceux et celles qui ne me connaissent pas, je m'appelle Kara Beckles et je suis la directrice générale d'Intégration des données au Bureau des résultats et de la livraison du BCP. Je suis très enthousiaste de participer à cette séance.

Mon Bureau possède une vaste expérience de la collecte de données nombreuses et diversifiées provenant des programmes liés à la COVID mis en œuvre dans l'ensemble du gouvernement du Canada. Nous réunissons les données pour informer le Premier ministre et d'autres décideurs de haut niveau, et il semble y avoir un écart important dans la façon dont les différentes entités gouvernementales recueillent, stockent et utilisent les données recueillies pendant la mise en œuvre non seulement des programmes liés à la COVID, mais aussi de tous les programmes gouvernementaux.

Cependant, je pense que la COVID a véritablement fait ressortir cet écart.

Dans certains cas, les données sont vraiment bien organisées et elles nous permettent de savoir qui a utilisé les programmes, quelle est l'incidence des sommes allouées sur les personnes, les entreprises, les collectivités.

Elles nous permettent également de prendre des décisions et de nous adapter au fur et à mesure, alors que d'autres fois, nous avons du mal à répondre aux questions les plus simples. Les limites de nos données peuvent parfois restreindre les options que nous avons et notre façon d'exécuter ces programmes. Par conséquent, il peut être difficile de comprendre la situation dans son ensemble, compte tenu de toutes ces différences. L'interopérabilité des données peut varier énormément, et nous ne pouvons avoir une vue d'ensemble de l'utilisation de ces programmes dans tous les secteurs et dans toutes les collectivités ni de leur efficacité pour différentes personnes dans tous les cas.

Cependant, nous avons aussi de très nombreux exemples de réussite où nous avons franchi des obstacles et rassemblé des données en un temps record pour prendre des décisions. Nous avons parfois « dépensé » des milliards de dollars à l'endos d'une serviette de table ou au cours d'une fin de semaine. C'est tout un exploit, et j'ai hâte d'entendre ce que nos conférenciers ont retenu de cette expérience grandeur nature que nous poursuivons tous, quelles sont les leçons qu'ils ont retenues et comment nous pouvons appliquer ces connaissances à l'avenir.

Je vais maintenant céder la parole à Ima Okonny, Emploi et Développement social Canada.    

[À l'écran : Ima lance une présentation sur Power Point. Titre de la présentation :]

Mises à jour de la Dirigeante principale des donnés.

[Un logo Canada à côté du signe représentant l'infini. "Bureau de la dirigeante principale des données ».  En dessous, on lit les mots « Il est temps de faire plus avec les données. »]

À vous, Ima.

Ima : Merci beaucoup, Kara.

Je voulais remercier l'École de la fonction publique. Merci beaucoup d'avoir travaillé à nous réunir.

J'aimerais aussi remercier mes collègues conférienciers ainsi que Statistique Canada et l'Agence du revenu du Canada (ARC).

Au cours des neuf derniers mois, nous avons travaillé ensemble d'arrache‑pied pour intégrer les données et ainsi trouver des moyens d'aider les Canadiens à traverser cette période difficile. Je souhaite dire merci pour le volume de travail que nous avons réussi à abattre ensemble, et je me réjouis de la poursuite de notre collaboration.

Je remercie également Kara pour le point de vue du BCP. Vous avez contribué à nous pousser à produire plus de données afin de créer les véritables données de base nous permettant de répondre à certaines des questions brûlantes que le BCP a posées. Je vous remercie, mes collègues.

L'une des choses que j'aimerais faire du point de vue de la dirigeante principale des données (DPD) à EDSC, ce serait de vous présenter certains des travaux réalisés ces derniers mois pour relever le défi et faire face à la crise qui touche de nombreux Canadiens dans tout le pays.

[À l'écran : La diapo suivante s'intitule « Créer une base d'éléments factuels – Centre de connaissances ».]

[Un organigramme apparaît sous le titre « Accès à la base de données ». L'organigramme contient trois parties. « Données personnelles », « Données anonymes », « Données cumulatives ». Ces parties sont reliées à d'autres cases.]

ESDC Program Delivery
Public
Qui utilise ces données?

[Plusieurs flèches relient ces titres à une case tout en bas de l'écran.]

Prise de décision basée sur des faits.

La croissance exponentielle du volume de questions reçues est l'un des résultats de la COVID. Les gens voulaient savoir comment les Canadiens se portaient.
Ils voulaient savoir si nous étions en mesure d'atteindre les personnes partout au pays.

Ils voulaient savoir comment les femmes se portaient, comment allaient les jeunes, comment allaient nos aînés et, du point de vue de la DPD, nous avons agi rapidement.

Nous avons communiqué avec nos collègues de l'ARC et de Statistique Canada pour voir comment nous pourrions réellement intégrer les données que nous produisions.
Nous avons travaillé ensemble pour construire une base de données intégrée sur les bénéficiaires au sein d'EDSC, et c'est l'une des leçons que nous avons retenues de ce travail.

Posséder le savoir‑faire technique c'est important, mais avoir la capacité d'établir ces relations stratégiques avec les principaux acteurs c'était encore plus important.

Par exemple, il était essentiel pour nous de comprendre le contexte opérationnel des données sur les bénéficiaires. Par conséquent, une grande partie de ce travail s'est faite non seulement grâce à l'effort de la DPD, mais aussi grâce à notre travail de sensibilisation. Nous avons pris contact avec Statistique Canada, l'ARC et nos collègues des Opérations pour intégrer ces données, et aussi avec nos collègues de la protection de la vie privée et des services juridiques pour veiller à ne jamais perdre de vue l'obligation de protéger la confidentialité des Canadiens.

EDSC recueille de nombreuses et précieuses informations sur les Canadiens, et nous voulions nous assurer d'en tenir compte au moment de créer les données de base pour répondre aux divers besoins.

Ainsi, une grande partie du travail que nous avons fait à ce jour a été de veiller à bien appliquer certains principes de « respect de la vie privée dès la conception » dans la manière dont nous constituons la base de données. Kara a déjà parlé des questions relatives à l'intégration et à la normalisation des données, et l'une des leçons que nous voulons vraiment en tirer est la nécessité de faire un véritable examen de notre façon de normaliser les données dans les différents ministères.

La Prestation canadienne d'urgence (PCU), qui est l'un des grands programmes de prestations qu'EDSC et l'ARC ont administré, nous a appris qu'il était important de pouvoir intégrer les données.

Il est important d'émettre les chèques à temps, mais il était important pour nous de rendre compte des résultats, et l'un des défis que nous avons dû relever était de veiller à ce que les données soient cohérentes, de grande qualité, et qu'elles puissent appuyer les concepteurs de politiques alors que la situation évoluait très rapidement.
Pour ce qui est du contexte d'EDSC, l'un des points que nous examinons est de savoir comment cela peut réellement contribuer à notre transformation.

Alors que nous considérons la transformation, la numérisation et le passage à la transformation numérique, je pense que la question que se posent tous ceux et celles qui vivent une période de transition, c'est de savoir comment faire en sorte que les données soient intégrées et bien positionnées lorsque nous parlons de numérique et d'interopérabilité.

[À l'écran : La diapo suivante s'intitule]

« Élargir la base de preuves grâce à des initiatives de collaboration avec Statistique Canada. »

« Lacune : nécessité d'avoir l'accès à des données désagrégées détaillées sur les caractéristiques démographiques pour permettre une analyse multidimensionnelle portant sur les groupes vulnérables. »

« Le BDPD a comblé cette lacune en : Œuvrant avec Statistique Canada pour améliorer stratégiquement les enquêtes afin de saisir l'impact de COVID-19 sur les Canadiens, par exemple en incorporant des indicateurs de statut de minorité visible dans l'Enquête sur la population active, les Rapid Stats out les groups d'experts sur the web »

« Collaborant avec le Lab d'innovation afin de s'appuyer stratégiquement sur le partenariat EDSC-StatCan dont un accent sur l'intégration horizontale des stratégies de données, l'alignement des plans de travail et le co-développement des processus de gouvernance »

« Œuvrant avec Statistique Canada pour permettre l'intégration des données du PCU aves les données de Statistique Canada. Il s'agissait notamment de permettre aux analystes du EDSC d'accéder aux données pour une analyse approfondie par l'intermédiaire du Centre fédéral de données de recherche (CDRF) »

« Mettant en place un Groupe de travail EDSC-Statistique Canada sur l'analyse des interventions en cas de pandémie qui a contribué à l'analyse des données sur la PCU, y compris sur les répercussions qu'elle a eues sur les groupes vulnérables et racialisés »

« Réouvrant le CFDR d'EDSC avec de nouvelles lignes directrices le 16 novembre 2020, et en travaillant à mettre en œuvre un nouveau modèle d'accès aux microdonnées, p. ex., accès tous les jours, 24 heures sur 24, au CFDR et ordinateurs portables à utiliser dans les immeubles d'EDSC pour accéder à des données moins sensibles »

« Mettant à l'essai un nouveau modèle de proposition pour permettre un accès rapide au microdonnées pour les demandes spéciales de politique. »

Autre enjeu important soulevé : les gens voulaient savoir à quoi les collectivités étaient confrontées.

Nous comptons différentes collectivités à l'échelle du pays, comme des groupes racialisés ou des groupes vulnérables, et nous avons reçu des questions concernant des données ventilées sur la situation de ces personnes, mais nous n'avons pas pu répondre immédiatement à cette question parce que, comme vous le savez, nous ne recueillons pas de données sur la race, nous ne recueillons pas non plus beaucoup de données ventilées sur les groupes vulnérables, les Canadiens autochtones et d'autres groupes. Par conséquent, l'un des problèmes auquel nous nous sommes butés était de trouver un moyen de mesurer cela.

C'est à ce moment que nos collègues de Statistique Canada ont été très utiles.

Nous avons travaillé en étroite collaboration avec eux. Nous avons collaboré avec l'ARC pour envisager de partager certaines des données sur les bénéficiaires avec StatCan, et cela nous donnera la possibilité d'examiner effectivement quelques‑unes des répercussions de la COVID-19 sur certaines populations, pour ensuite examiner comment, à l'avenir, nous pourrions concevoir des politiques qui tiennent compte de certains des besoins et des répercussions que nous avons constatées, comme si on jetait un regard historique sur le passé.

À l'avenir, nous aimerions notamment intégrer cette réflexion dans notre transformation.

Comment élaborer des politiques juste à temps en utilisant les données actuelles, en utilisant des données actives, alors que nous sommes au beau milieu d'une crise? Je sais que nous en parlerons davantage à mesure que nous poursuivrons la conversation.

Il s'agit simplement d''un avant-goût de ce à quoi le Bureau de la dirigeante principale des données d'ESDC a travaillé. J'ai hâte de poursuivre la discussion à ce sujet. De retour à vous, Kara.

[À l'écran : Une diapo s'intitule « Étapes suivantes ».]

Une liste de points apparaît.

Établir des partenariats stratégiques ». « Identifications d'opportunités, d'écarts et de priorités. Créations de ponts entre initiatives. » « Développer notre culture d'entreprise ». « Formation avec EDSC ». « Mise à jour de la stratégie d'EDSC pour qu'elle reflète les besoins actuels et futurs. » Un point apparaît. « La pandémie met en évidence le besoin de données récentes. Cela confirme qu'une stratégie claire doit être mise en place. » Le point suivant : « Nécessité de  s'assurer d'avoir les bons outils analytiques.

[À l'écran : Kara Beckles est dans le groupe.]

Kara :Merci beaucoup. Je pense que nous allons probablement aborder beaucoup d'autres questions de cette nature au cours de la discussion qui se poursuit aujourd'hui.
Je vais maintenant céder la parole à Jean‑François Ruel...

[À l'écran : Une feuille d'érable bleue apparaît sur une diapo.]

Titre : « Création et production de services de gestion de données en période de COVID ». En bas à droite : « Panel dirigeant. Réunion du 16 décembre 2020. Agence du revenu du Canada. »

...directeur général de l'Agence du revenu du Canada, pour la présentation de son exposé.

[À l'écran : Jean-Francois Ruel participe à l'appel.]

JF : On va aussi faire mention de la collaboration qui s'est fait entre les différents départements c'est intéressant de voir à quelle point les données opérationnelles versus les données statistiques...

[Nouvelle diapo.]

« Répercussions et résultats sur les données de la COVID-19 – Agence ». Premier point « Demande accrue de données, de statistiques et d'analyses à l'interne (pour la reprise des activités) et à l'externe (pour appuyer la politique fiscale). »

En dessous : « Surveillance et établissement de rapports (horaires, quotidiens, hebdomadaires et mensuels) = Paiements uniques/compléments pour le PCU, PCUE, SSUC, PCRE/PCMRE/PCREPA, SUCL, ACE, CIPH, et crédit pour la TPS/TVH. » « Tableaux de bord organisationnels (internes et externes) ».

« Prestations d'urgence administrées par l'Agence » et "Données sur les services internes (cas de la COVID-19 parmi les employés de l'Agence, capacité technique, répartition et disponibilité de l'effectif, etc.) ». Troisième point : "Relations interministérielles."

« Augmentation de la capacité de recherche (à court terme) et d'analyse, y compris l'utilisation de mesures de communication ». « L'Agence a géré efficacement les volumes d'appels et de connexions à Mon dossier grâce à l'application de techniques d'introspection comportementale ». Dernier point de la liste : « Transparence accrue, publications statistiques et gouvernement ouvert. »

... on eu un impacte important dans le travail qu'on a fait dernièrement par données opérationnelles s'est qu'on nous a demandé de rapidement mettre des données sur les différents réseaux et on ne pouvait pas travailler sur la qualité de données aux même sens que Statistique Canada pouvait le faire donc on a informé les canadiens d'être transparent mais en étant conscient qu'il y avait certaines limites aux équipes.
Tout ça pour dire que je vais commencer avec la présentation

Je parlerai très rapidement de la COVID, du nouveau contexte et de son incidence sur l'Agence. Nous sommes un organisme responsable des impôts et notre travail consiste à percevoir des impôts, mais notre mandat a en quelque sorte été modifié ou complété par les mesures COVID que nous avons dû mettre en place. La PCU, les files d'attente et toutes ces autres mesures que nous avons dû prendre très rapidement pour pouvoir les mettre en œuvre.

C'était notre réalité pendant l'été et nous avons également dû créer des rapports internes. Nous avons donc demandé les tableaux de bord, mais. Nous avons pu présenter très rapidement quelques extraits des données et dire « décideurs, voici à quoi cela ressemble », et nous avons pu avancer dans cette direction.

En outre, nous avons pu utiliser nos réseaux avec d'autres ministères et, comme Ima en a glissé un mot, l'exemple le plus pertinent est peut-être celui de la PCU qui a été gérée conjointement par EDSC et l'ARC. Nous avions chacun un rôle à jouer, ce qui a demandé beaucoup de coordination, et il fallait aussi savoir ce que l'autre faisait pour éviter les dédoublements.

Par ailleurs, nous avons aussi harmonisé nos objectifs. Nous avons également augmenté notre capacité de recherche sur ce sujet. Par exemple, je ne sais pas si vous vous souvenez, cela semble faire une éternité, mais lorsque nous avons lancé le premier programme, nous avons dit que si la date de naissance d'un bénéficiaire était en janvier, en février ou en mars, il devait présenter sa demande le lundi, le mardi, le mercredi ou le vendredi, l'idée étant simplement de pouvoir repousser un peu la courbe des dates de dépôt des demandes. Il a fallu élaborer des communications en ce sens et nous avons pu mesurer l'efficacité de cette mesure.

Par exemple, si les personnes se sont inscrites le mardi, est-ce qu'elles ont continué de s'inscrire le mardi par la suite? C'était bien.

[À l'écran : Diapo suivante.]

« Thème 1 – Télétravail ».

Des points sont listés sous le titre : « Défis »

  • Champ de capacités
  • Temps d'installation
  • Santé, bien-être et équilibre
  • Communication avec les employés – outils mis en place pour remplacer les méthodes de travail traditionnelles

Titre suivant : « Réussites ». En dessous :

  • Disponibilité et flexibilité des horaires
  • Flexibilité professionnelle
  • Programmes d'aide

[Une illustration apparaît. Une personne travaille à son domicile. Un ordinateur portable est posé sur leurs genoux.]

La légende lit : « Proportion d'entreprises ayant au moins 10 % d'employés qui travaillent à domicile. Avant le 1er février 2020, 16.6%. Le 29 mai 2020 : 32.6%. »

« 22.5% des employeurs s'attendent à ce que 10% de leurs effectifs restent en télétravail après la fin de la pandémie ».

Je serai bref parce que je veux laisser du temps pour les questions, mais je vais juste parler des gens de la technologie de système, ces trois grandes équipes qui sont toujours là quand nous allons de l'avant. Des employés comme tout le monde j'imagine dans les différents ministères c'est qu'on avait une capacité réduite ça nous as prit un petit peu de temps avant de pouvoir permettre aux gens d'avoir accès à leurs outils informatique beaucoup de gens entre autre des gens qui travaillaient sur les données avaient besoins d'ordinateurs plus puissants donc ils n'avaient pas nécessairement des laptops il aura fallu travailler là-dessus.

Il y a eu le work-life balance vie versus le travail et la communication.
Au début on avait, par exemple, MS Teams donc c'est un peu plus compliqué parce que c'était la réalité qu'on avait tous à vivre ce qui nous a aidé par contre c'est on avait eu des employés qui étaient flexibles au niveau des heures, au niveau de la façon de travailler aussi, puis on a eu aussi déplacé des gens des gens qui se retrouvaient à avoir une charge de travail réduite à cause que les priorités avait été chargés et pouvaient être déplacés puis travailler avec d'autres qui ou leurs charges de travail avaient été augmentés donc il y a eu une flexibilité aussi au niveau du mouvement des effectifs.

[À l'écran : « Thème 2 - La technologie. »]

Des points apparaissent sous le mot : « Défis »

  • Accès aux systèmes pour les données et l'analytique avancée
  • Interopérabilité - Obstacles à l'échange et à l'acquisition de données
  • Bande passante limitée et utilisation limitée du réseau 
  • Ressources de la TI occupées avec la préparation et l'établissement du calendrier de la période de production des déclarations de revenus à l'approche celle-ci
  • Travailler à distance sur des renseignements de nature délicate, protégés ou classifiés/accès à distance protégé (ADP)
  • Matériel non adapté à l'environnement de travail (principalement les ordinateurs de bureau).

[Des points apparaissent sous le mot « Réussites ». « Accroître progressivement l'accès au réseau jusqu'à atteindre presque la pleine capacité ». « Collaboration au sein des équipes/utilisation d'outils numériques pour collaborer ». « Accroissement rapide du matériel portatif ». « Acquisition et accessibilité des données ».]

Deuxième équipe, technologie, je dirai simplement comment elle nous a aidés.
Au début, il y a des défis, comme l'interopérabilité, l'intégration, l'intégration des données et le fait qu'on nous a posé le type de questions auxquelles nous n'avions pas nécessairement les données pour y répondre.Toutes ces questions étaient en jeu. Même la vitesse de traitement.

But we-- what we had is we had made investment in creating a, kind of, a hub of data for BI and analytics which helped us-- it centralized our capacity to be able to do the analysis, and I can speak to that later on in terms of the Q&A's, but it created a data lake, but it's really a govern environment for access to data to do analytics, and it allowed us to move very quickly and being able to do analysis when the new datasets came in for CERB, for queues, for all of those things.

Par exemple, au début, nous ne pouvions travailler que le matin et non l'après-midi et vice versa selon la région où nous étions au Canada, parce que nous sommes une organisation pancanadienne, mais nous avions investi dans la création d'une sorte de centre de données pour les renseignements opérationnels et les analyses, ce qui nous a aidés.

Je pourrai en parler plus tard pendant la période des questions, mais nous avons ainsi obtenu un lac de données. Il s'agit véritablement d'un environnement de gouvernance pour l'accès aux analyses de données, et cela nous a permis de progresser très rapidement et de pouvoir faire des analyses lorsque les nouveaux ensembles de données sont arrivés pour la PCU, pour les files d'attente, pour toutes ces choses.
Le dernier élément est le processus.

Thème trois.

[À l'écran : « Thème 3 – Mises en place ».]

Des points apparaissent sous le titre « défis ».

  • La communication des données est principalement centralisée = statistiques uniformes et fiables
  • La fonction de dirigeante principale des données fait partie intégrante de la surveillance
  • Les communautés de données fédérales fournissent d'importants renseignements
  • Utilisation descendante des données - éclairer la prise de décisions à mesure que les activités opérationnelles reprennent
  • La mise en œuvre de l'infrastructure de l'intelligence d'affaires renouvelée a grandement facilité la capacité de produire rapidement des analyses

Notre façon traditionnelle d'obtenir une approbation était très progressive.
On devait envoyer notre demande à la boîte aux lettres puis attendre. Nous avons donc réorganisé une partie de notre processus pour obtenir des résultats plus rapidement, ce qui était une bonne chose. Cela nous a permis de rebrasser un peu les cartes et de nous demander : « bon, quels sont les besoins et comment réduire les étapes? »

Nous avons également augmenté le nombre de nos rapports afin de pouvoir répondre aux questions de manière proactive et de publier les données pour que les gens les voient. De nombreuses données ont été publiées sur Données ouvertes et canada.

ca, mais nous avons également produit des rapports pour soutenir le BCP, le SCT, ainsi de suite. Nous disposions également d'un plan de continuité des activités, que nous avons intégré, et s'il y a un élément que je tiens à mentionner, c'est que le rôle de la dirigeante principale des données en matière de gouvernance et de surveillance était essentiel.

Pour vous donner une idée, les données sont considérées comme une activité essentielle pour notre organisme, tout comme la fourniture de données.
Ainsi, face à la COVID, nous nous sommes concentrés uniquement sur les activités essentielles que l'organisme devait réaliser. La fourniture de données a été considérée comme une activité essentielle pour les décideurs, et pour la première fois par rapport à d'autres cycles, elle n'avait jamais été désignée ainsi aussi rapidement. Cela démontre à quel point ces choses sont importantes. Je pense que cela couvre tous les aspects de la question.

[À l'écran : Diapo suivante.]

Leçons apprises et prochaines étapes

"La communication des données est principalement centralisée = statistiques uniformes et fiables."

"La fonction de dirigeante principale des données fait partie intégrante de la surveillance," then "Les communautés de données fédérales fournissent d'importants renseignements."

"Utilisation descendante des données - éclairer la prise de décisions à mesure que les activités opérationnelles reprennent," and lastly, "La mise en œuvre de l'infrastructure de l'intelligence d'affaires renouvelée a grandement facilité la capacité de produire rapidement des analyses."

La coordination a été essentielle. Le fait d'avoir accès à un nouvel environnement, comme un lac de données, nous a permis de progresser rapidement sur certains aspects de l'établissement des rapports. Nous apprécions ces relations entre les différents ministères, qui sont également essentielles pour assurer l'harmonisation et pouvoir rendre compte aux Canadiens de ce qui se passe. Voilà, c'est tout pour moi.

[À l'écran : Kara Beckles est de nouveau à l'écran.]

Kara :Merci, Jean-François [français – Présentation de Tom Dufour, directeur général de Statistique Canada. Tom?

[À l'écran : Tom Dufour apparaît à l'écran. Une présentation Power Point s'intitule]

Conception et prestation de services modernes fondés sur les données en période de COVID.

Tom : Merci premièrement à l'école de la fonction publique de m'avoir invité aujourd'hui puis c'est un vrai plaisir surtout avec Ima, Jean-François et Kara aussi qui ont étés des collègues très importants pour nous au cours des derniers dix mois.

Je suis Tom Dufour Moi, je suis le directeur générale de la gestion stratégique des données. Pour vous donner un peu de contexte, ma direction comprend le Centre des normes en matière de statistiques et de données.
Elle comprend également le Bureau de la gestion de la vie privée, le Centre de géomatique statistique et le tout nouveau Bureau de la DPD à Statistique Canada.

Vous pouvez voir que cette direction fournit un grand nombre des infrastructures clés et des services d'intendance à l'échelle de notre organisme. C'est inutile de le répéter, mais il est clair que la réaction à l'égard de la COVID a été axée sur les données et qu'elle a véritablement démontré l'utilité et l'utilisation...

[À l'écran : Une pyramide apparaît avec le titre « Le pouvoir de l'information dans la gestion de pandémies et d'autres défis sociétaux ». La pyramide est divisée en quatre parties. La base : « Collecte ». Au-dessus : « Protéger et filtrer ». Au-dessus : « Décrire, analyser et modeler ». Au sommet : « Partager ».]

...des données pour les Canadiens, en plus de mettre en lumière de nombreux défis statistiques, et pas seulement pour Statistique Canada; nous avons tous affronté le dernier droit. Cette crise a certainement mis en lumière le besoin élargi d'avoir des renseignements statistiques de grande qualité ainsi qu'une stratégie pour traiter les problèmes de santé, les enjeux économiques et les inégalités socioéconomiques à l'échelle nationale.

La pandémie nous a transformés en tant qu'organisation, et nous avons dû nous adapter en conséquence. Nous avons dû rechercher des informations plus à jour et mieux désagrégées, viser la granularité, une chose dont nous avons souvent entendu parler, tout en protégeant toujours la vie privée et en préservant la confiance.

La première acetate que vous voyez devant vous vraiment c'est un cadre assez générique puis je passerai pas beaucoup de temps, mais il y avait quelques points que je voulais peut être soulever Premièrement quand on connecte l'information puis ça dépends vraiment pas du mode que ça soit l'acquisition de données auxiliaires que ça soit faire des enquêtes.

l faut vraiment qu'on comprenne que c'est important d'avoir une très bonne articulation de l'importance du bénéfice avant de faire une collecte puis s'assurer qu'on démontre puis qu'on comprend le bénéfice pour tous les canadiens Nous à Statistique Canada on adopte un cadre reconnu de nécessité un principe important qu'on a adopté puis vraiment pour être capable de bien s'assurer qu'on a fait cette réflexion là avant d'acquérir des données puis finalement, Ima a mis la point dessus, la protection de renseignements pertinent à la vie privée doit être là et est une partie importante dès le début.

[À l'écran : La diapo suivante est intitulée]

Un système de données solide permettant de lutter contre la COVID-19.

[À l'écran : La diapo suivante est intitulée « Un système de données solide permettant de lutter contre la COVID-19. » Un graphique apparaît. « Éthique, respect de la vie privée et transparence. » Sous le graphique : « Lignes directrices sur les métadonnées, les données normalisées ainsi que la protection et la qualité des données. » Ensuite « Soutien à l'infrastructure - Regroupement et facilité - Données de base et analyse. » Un tableau apparaît en dessous. Les parties sont intitulées « Recueillir », « Protéger », « Améliorer » et « Offrir ».]

Respecter le principe d'équité. Nous parlons d'équité et je suis convaincu que beaucoup d'entre vous savent de quoi il est question. ÉQUITÉ, c'est‑à‑dire s'assurer que les données sont trouvables, accessibles, interopérables et réutilisables.

Voilà l'état final souhaité, pas seulement pour nous au niveau de l'organisme, mais bien au-delà de l'écosystème des données dans son ensemble. La capacité de relier et d'intégrer les données de nature sociale, économique et environnementale est essentielle pour obtenir des renseignements utiles et, encore une fois, comme l'a souligné Ima, et Jean‑François y a aussi fait allusion, il s'agit d'une information vraiment importante lorsque nous commençons à construire ces systèmes.

Enfin, vous le savez, il faut également préserver la confiance du public, en s'assurant que les statistiques sont produites de manière neutre. Des méthodes objectives et des résultats fructueux.

Chaque personne est très importante. Dès le début de la pandémie notre approche a été assez simple on voulait vraiment rendre service et puis comme organisme de données on trouvait qu'on pouvait vraiment jouer un rôle important.

Dès le début de la pandémie, nous avons tenté de nous y retrouver, et non seulement pour continuer de produire ce que nous appelons nos programmes essentiels à la mission.
Certaines des statistiques officielles, comme l'Enquête sur la population active, l'indice des prix à la consommation (IPC) et le produit intérieur brut (PIB) ont été maintenues en ce sens que nous n'avons pas eu de retard sur ce plan, mais nous avons également dû répondre au besoin en matière de données différentes et de nouvelles informations en raison de la pandémie.

Là encore, nous avons évolué, non seulement en tant que producteur de données, mais aussi en tant que gestionnaire de données. Cela fait partie en quelque sorte de notre processus de modernisation en tant qu'organisme depuis les deux dernières années et demie, processus qui nous a bien servi dans ce contexte. Je suis vraiment fier de dire que nous sommes capables de fournir des données pour répondre à des besoins essentiels, mais que nous sommes aussi là pour nombre de nos partenaires et parties intéressées afin de pouvoir les soutenir.

En regardant l'écran juste ici, vous reconnaîtrez un cadre d'intendance ordinaire : le cadre 4G, dont nous présenterons quelques éléments. Ce sont des exemples qui montrent comment Statistique Canada a réagi pour pouvoir répondre à des besoins urgents en utilisant des méthodes de collecte novatrices pour faire progresser des espaces de travail collaboratifs, pour transmettre les données aux partenaires et aux chercheurs, et pour nous assurer d'utiliser de nouveaux produits, de nouveaux outils de visualisation. Encore une fois, nous avons eu beaucoup de succès en travaillant avec des partenaires comme Ressources naturelles Canada et Sécurité publique pour être en mesure de mettre au point nombre d'outils de visualisation et de cartes à l'aide des données géospatiales.

L'un des premiers grands défis que nous avons dû relever a été de pouvoir mettre les données géospatiales du domaine de la santé et d'autres données socioéconomiques à la disposition des épidémiologistes de l'Agence de la santé publique du Canada (ASPC). Encore une fois, ces produits ont été mis en place très rapidement pour répondre à certains besoins urgents.

[À l'écran : Une nouvelle diapo s'affiche. Une illustration représente une poignée de main.]

Modélisation de la chaîne d'approvisionnement des EPI - Services fournis par StatCan (approvisionnement, offre, demande et distribution)

[Au centre de la diapositive, une image représente une poignée de main, au-dessus des mots « Ententes de partenariat entre StatCan et : Santé Canada ; Agence de santé publique du Canada ; Services publics et Approvisionnement Canada ; Innovation, Science et Développement économique Canada. StatCan gère les données dans un dépôt central sur notre infrastructure."

Modélisation de la chaîne d'approvisionnement des EPI – Services fournis par StatCan (approvisionnement, offre, demande et distribution)

[Au centre de la diapositive, il y a une image qui représente une poignée de main, placée au-dessus des mots « Ententes de partenariat entre StatCan et : Santé Canada; Agence de la santé publique du Canada; Services publics et Approvisionnement Canada; Innovation, Sciences et Développement économique Canada. StatCan gère les données dans un dépôt central de notre infrastructure. »

À gauche, il y a cinq lignes qui mènent à divers points.]

  • Services en nuage et certification « Protégé B »
  • Énoncé de sensibilité pour les données « Protégé B »
  • Faire le traitement et le rapprochement des entrées de données quotidiennes
  • Assurer la gestion et l'itération des modèles épidémiologiques et de demande
  • Faire l'assurance et le contrôle de la qualité des résultats des modèles

[À droite, cinq autres lignes mènent aux points suivants.]

  • Établir des rapports par l'entremise de tableaux de bord (visualisation des données); développer une vue conviviale pour les appareils mobiles
  • Fournir l'accès aux utilisateurs et le soutien aux utilisateurs (sur appel 24 h sur 24, 7 jours sur 7)
  • Fournir un soutien analytique sur appel
  • Réaliser une enquête bimestrielle sur les EPI
  • Travailler avec des partenaires sur la stratégie de données PPE

La dernière diapositive est un exemple un peu plus concret d'un partenariat stratégique et du travail que nous avons fait sur le plan de l'équipement de protection individuelle (EPI). Tout a commencé par la nécessité d'assurer le suivi des fournitures d'EPI pour le pays.

Imaginez que vous tentez de brosser et de présenter très rapidement aux décideurs un tableau complet des disponibilités d'EPI, que ce soit au niveau provincial, par les provinces, par le gouvernement fédéral qui en coordonne une bonne partie, toutes les données obtenues au moyen de diverses sources, différents formats, différentes classifications, puis d'arranger cela très rapidement pour que l'on puisse répondre à ces besoins. Imaginez que vous pouviez revenir en arrière, au début de la pandémie, lorsque nous tentions de rouvrir l'économie, que la discussion sur l'EPI dominait l'actualité.

C'était au cœur de nos préoccupations, une source d'information essentielle que nous sommes en train de préparer. Mais il a aussi été question d'essayer de modéliser l'offre, non seulement de suivre l'offre, mais aussi de modéliser la demande. Encore une fois, on y parvient à l'aide de modèles, en rassemblant un grand nombre de données existantes par profession et autres. Nous avons dû élaborer un sondage. Nous avons utilisé notamment différentes méthodes de collecte avec des scientifiques du domaine des données, de sorte que nous avons pu répondre à cette demande. Voilà un bon exemple que je voulais donner. Je te retourne la parole, Kara merci     

[À l'écran : Kara Beckles est à l'écran.]

Kara :Merci beaucoup, Tom. Je comprends parfaitement l'importance de votre exemple sur l'EPI et, avec le temps, je suis certaine que le prochain défi concernera la distribution des vaccins et le suivi des données et des renseignements à ce sujet.

Nous voyons déjà les questions qui nous seront posées à ce sujet.

Je suis convaincue que vous auriez tous pu prendre deux ou trois fois plus de temps, mais nous allons maintenant lancer quelques questions ainsi que la discussion. J'encourage tous les participants à poser des questions. Si vous regardez la séance de clavardage de la réunion, vous verrez le lien de Wooclap. Placez‑y vos questions et nous y reviendrons très bientôt.

Et quelles leçons pouvons-nous tirer de Covid pour la conception et la mise en œuvre de programmes modernes? Aussi bien en ce qui concerne le lancement de programmes en cas d'urgence comme la COVID, mais aussi parce que nous sommes dans une période plus normale et que nous avons un peu plus de temps pour réfléchir à la mise en œuvre de cette question. Je vais commencer avec JF. JF, la parole est à vous.

[À l'écran : Jean-Francois Ruel active sa vidéo.]

JF :Il y a toujours un léger décalage entre le moment où vous voulez parler et le moment où vous parlez vraiment, alors merci beaucoup. Quelles leçons pouvons-nous tirer de la COVID? Je les modulerais autour de trois éléments ou de trois facteurs.

Le premier est qu'il est utile d'agir rapidement. Mettre les données à la disposition des personnes, permettre qu'elles soient vues et laisser les gens consulter information. Faire preuve de transparence sur la signification des données.

La rapidité d'action est parfois synonyme de compromis. Cet aspect de la communication, dont Ima et Tom ont parlé très brièvement, est possible en veillant à ce que la vie privée et la confidentialité soient préservées, et c'est en quelque sorte la première priorité. Tous nos systèmes et nos processus sont intégrés pour garantir que ces données sont utilisées correctement.

Ce que nous avons réalisé très rapidement, je l'ai déjà mentionné et je pense qu'Ima en a parlé aussi, c'est qu'il existe une demande pour ces renseignements, et pour les obtenir en temps quasi réel, et il y a cette pression. Par conséquent, nous avons notamment retenu qu'il faut faire contrepoids à cette pression à l'aide de communications.

Nous devons savoir qui doit fournir quelles données, mais savoir aussi nous montrer souples, car dès que nous avons commencé à fournir des données, lorsque nous n'étions pas assez souples, les gens allaient frapper à d'autres portes et tenter d'obtenir les données. C'était un travail de coordination, et le fait de pouvoir compter sur un carrefour central a beaucoup aidé. Rendre ces renseignements publics très rapidement a aussi aidé, et ici, je voudrais apporter une petite nuance. Ici, nous sommes tous des spécialistes du domaine des données, il est peut-être donc plus facile pour nous d'avoir cette discussion.

Par ailleurs, les données opérationnelles sont différentes des données statistiques.

En tant qu'organisme, nous publions des données aujourd'hui et elles changeront demain et après-demain. C'est ce que je voulais dire quand j'ai parlé de faire preuve de transparence et de tenir compte du risque entourant les données. Si une personne prend un instantané des données mais qu'elle en rend compte un mois plus tard, les données seront périmées.

Vous savez, Statistique Canada consacre plus de temps à l'examen des données et au développement d'un sens plus statistique, mais nos données ne seront pas toujours harmonisées pendant que nous poursuivrons sur notre lancée. C'est l'un des défis que nous devons relever, car nous voulons nous assurer qu'en cas de différences, nous pourrons les expliquer. Mais la demande en matière de données et l'idée d'aller sur le terrain, c'est un risque que nous n'aurions pas pris avant, mais que nous avons pris maintenant. Je suis heureux que nous l'ayons fait.

It means that the information is out there more quickly, with the proper caveat around them. The delivery also is kind of a key component. We did deploy in stages and I don't want to get technical, but there was waves of development on the IT side as we would producing the data.

Cela signifie que les informations sont diffusées plus rapidement, avec les mises en garde appropriées. L'exécution est aussi un élément important. Nous avons procédé à un déploiement par étapes, et je ne veux pas avoir l'air trop technique, mais il y a eu des vagues de développement du côté des technologies de l'information (TI) à mesure que nous produisions les données.

Ce que nous avons appris, c'est que l'aspect « agile » nous a permis d'obtenir certains résultats, qui ne sont pas de mon domaine et qui ne font pas partie de mon travail, mais vous avez vu que, du point de vue du gouvernement, être capable de déployer des solutions qui présentent des avantages pour l'ensemble de la population canadienne était tout un défi et, du point de vue technologique, c'est une chose que nous avons apprise et dont nous tirerons des leçons en vue des prochaines versions.

[À l'écran : Kara Beckles est à l'écran.]

Kara : Merci, JF. Au tour d'Ima. Tom je veux vous donner aussi une chance de dire un mot. Commençons par Ima.

[À l'écran : Tom Dufour et Ima Okonny participent à la conversation.]

Ima : Je voudrais simplement revenir sur ce que Jean‑François a dit à propos du contexte opérationnel. L'une des choses que nous avons constatées en traitant certaines des questions reçues au sujet de la COVID, c'est que le contexte est essentiel. Le contexte revêt une telle importance parce que les décisions qui ont été prises ont eu une incidence sur les Canadiens, comme nous l'avons déjà dit.
Même le rajustement des programmes de prestations a nécessité un examen des données et une analyse politique concernant les données.

Il était donc essentiel d'examiner les différences entre les données opérationnelles et les données plus intégrées sur les messages. L'autre point dont je voulais parler, c'est la question de la législation et de la réglementation en matière de protection de la vie privée et la façon dont cela nous a empêchés d'être transparents face aux Canadiens.

Nous recevions des demandes de données et nous avions de la difficulté à partager certaines données avec les provinces et les territoires simplement à cause de la façon dont nos lois sont rédigées. Le défi pour nous tous, dans le milieu des données, est de savoir comment nous pouvons réellement favoriser la transparence des données si nous ne réglons pas les problèmes de notre législation.

En apparence, nous collaborons tous très bien avec l'ARC. Je veux dire que Jean-François était le partenaire par excellence de la DPD dont tout le monde pouvait rêver, mais les problèmes posés par la Loi de l'impôt sur le revenu (LIR) nous ont empêchés de faire une partie du travail que nous devions faire pour partager les données, ainsi que de faire preuve d'une plus grande ouverture et d'une plus grande transparence envers le public.

J'ai aussi appris autre chose au sujet du rôle de la DPD : je pense qu'il est extrêmement important d'avoir un DPD dans bon nombre de ministères de services responsables.

Je vais vous donner quelques exemples. Il est arrivé que je reçoive des appels urgents du BCP, de vous et de Kara, avant même que vous n'assumiez le rôle, des appels urgents, et Jean‑François l'appelait à 7 heures ou 8 heures pour clarifier le contexte autour des données; nous sommes donc capables d'envoyer certaines de ces données au BCP. Il était extrêmement important de pouvoir compter sur cette personne que vous pouvez consulter et qui comprend le contexte dans lequel nous travaillons.

Le contexte opérationnel est important aussi, mais avoir quelqu'un qui puisse comprendre le langage utilisé en matière de données, et qui pouvait me fournir les mises en garde nécessaires pour réagir, c'était très important, je crois. À l'avenir, nous pourrions transmettre certaines de ces leçons à d'autres organismes et ministères qui ont encore du mal à mettre en place le rôle de DPD. Je crois que nous pouvons vraiment apporter beaucoup à cette discussion à partir de certaines leçons concrètes que nous avons retenues en gérant la COVID.

Autre point sur lequel je voudrais vraiment insister : l'importance des partenariats.
J'ai parlé de collaboration, mais la création conjointe de partenariats est extrêmement importante, et c'est une partie du travail que nous faisons avec Statistique Canada en matière d'exploitation des données dans un type de relation plus stratégique, de création conjointe.

Cela change la donne, car EDSC est un ministère de 20 000 employés; certaines personnes s'occupent du contexte politique, d'autres du contexte opérationnel, et d'autres encore du contexte des programmes, et le défi consiste à rassembler tout le monde pour que nous puissions tirer parti des données. Ce que nous avons fait sur‑le‑champ, c'est d'amener nos spécialistes des programmes, des politiques et des opérations à s'asseoir et à discuter avec StatCan et le Bureau de la dirigeante principale des données, et nous avons constaté que ce type de création conjointe est vraiment plus utile sur le plan des connaissances que nous pouvons tirer des données.

Je pourrais en parler pendant des heures, mais je sais que nous n'avons pas beaucoup de temps, alors je vous laisse la parole, Kara.

Kara :Merci beaucoup, Ima.

Je dois dire que du point de vue d'un organisme central, je suis tout à fait d'accord avec votre commentaire sur l'importance d'avoir un DPD et de demander à cette personne de prendre contact pour obtenir les données au lieu de cogner à différentes portes au sein d'un ministère pour essayer d'obtenir les informations recherchées, comme l'a mentionné Jean‑François.

C'est très utile pour l'organisation.

Tom, je vous laisse livrer vos réflexions sur le sujet, s'il y a lieu.

Tom :Je serai très bref. Je suis d'accord avec ce que Jean-François et Ima disaient, et pour souligner les propos d'Ima, nous disons souvent que le domaine des données est un sport d'équipe. Les partenariats et le fait de pouvoir travailler pour l'ensemble d'un gouvernement, même entre gouvernements, de pouvoir aborder les choses et travailler ensemble en collaboration.

Nous sommes meilleurs ensemble, et nous travaillons mieux ensemble que séparément. Je pense que c'est un point important que nous devons retenir.

Kara : Merci beaucoup, Tom.

Nous allons passer à la prochaine question. Quelles sont les principales caractéristiques d'un programme moderne axé sur les données?

Je pense que nous en avons déjà abordé plusieurs d'entre elles dans les exposés que nous avons présentés et même dans la dernière question, mais Tom, nous pourrions commencer par vous, puisque vous venez d'une organisation qui n'offre peut-être pas de programmes directement aux Canadiens, mais qui est certainement essentielle pour rassembler les données et raconter ces histoires, alors pourquoi ne pas commencer par vous?

Tom : Merci, Kara. C'est vraiment intéressant. Lorsque j'entends cette question, la première chose à laquelle je reviens est que nous avons vraiment besoin d'un programme moderne axé sur les données, de reprendre les discussions sur l'engagement, l'engagement de l'organisation d'utiliser les données comme un atout stratégique, de partir de ce principe et de se demander comment nous pouvons améliorer la situation. Pour ma part, je reviens toujours à ces principes d'équité : des données faciles à trouver, accessibles, interopérables et réutilisables.

Si on ne sait pas ce qu'il y a, si on ne peut pas y accéder, on ne peut savoir de quoi il est question. On utilise aussi différentes classifications.

Vous ne pourrez pas tirer ce dont vous avez besoin des données, vous ne pourrez pas en profiter pleinement. Je pense à cet engagement que vous avez pris en ce sens, encore une fois, de suivre les normes et les normes ouvertes dans la mesure du possible, afin de pouvoir obtenir des métadonnées vraiment solides pour comprendre ce dont vous parlez et ce que vous utilisez. Nous évoluons tous vers le numérique, un numérique moderne nous permettant de prendre un bon départ. Soulignons l'importance de certaines choses comme le catalogage des données, entre autres, qui permet vraiment d'obtenir cette capacité d'utiliser ces données.

Plus important encore, je l'ai mentionné plus tôt, les liens et les plateformes de liaison de données et les espaces de travail collaboratifs. Les espaces de travail collaboratifs sécuritaires sont également très importants. Parmi les choses que nous avons vues, les outils de visualisation et de diffusion et le fait de pouvoir vraiment les utiliser à nouveau.
Je pense que nous avons fait de réels progrès par rapport au travail réalisés sur les données géospatiales.

Lorsque vous présentez cela aux utilisateurs de données, vous savez qu'une image vaut 1000 mots, qu'il s'agisse d'examiner les cas de COVID ou d'examiner les investissements en infrastructure, peu importe.

En superposant tout cela, nous comprenons mieux. Enfin, je dois dire qu'il faut utiliser les bons cadres. Il faut s'assurer de disposer d'un cadre de qualité des données qui guide le travail. Le cadre législatif auquel Ima et Jean‑François ont fait référence, que nous connaissons tous bien. Nous devons veiller à les respecter, mais nous devons aussi trouver des moyens de travailler ensemble. C'est ce que je dirais en guise d'introduction à cette question.

Kara : Ima, avez-vous quelque chose à ajouter aux remarques de Tom?

Ima : J'ai bien aimé ce que Tom a dit à propos des normes. Nous devons trouver un moyen de résoudre ce problème de normes au sein du gouvernement du Canada; nous sommes nombreux à recueillir des données identiques dans toutes sortes de formats différents et de plein de manières différentes, et l'un des défis consiste à intégrer ces données.

Si nous pouvions avoir des normes, tenir compte des données, par exemple pour nous assurer de saisir les données qu'il nous faut pour répondre à certaines des questions qui se posent, je pense que cela nous permettra d'aller beaucoup plus loin, c'est pourquoi je voulais vraiment me concentrer sur ce point. L'autre point que je tenais à soulever est de trouver une façon pour nous de travailler de manière plus intégrée avec les provinces et les territoires, et même maintenant avec les villes, car j'ai constaté que le travail que nous faisons et que les gens que nous servons sont interreliés et, en fin de compte, nous sommes au service des gens.

Si nous pouvions trouver un moyen de gérer les renseignements non pas seulement en fonction des programmes, mais en fonction des personnes, nous serions en mesure de mieux voir l'entrecroisement, l'intersectionnalité et les répercussions de certaines de nos politiques et de certains de nos programmes sur les personnes que nous servons, et nous pourrions concevoir de meilleurs résultats pour les Canadiens.

Par conséquent, quand je pense à la « transformation », à la « numérisation », à tous ces beaux discours, il serait très utile pour nous d'examiner comment nous pouvons régler le problème de la normalisation, les normes de données, la qualité des données, la gestion des métadonnées et la gestion des données de base. Ce n'est peut-être pas aussi amusant de parler de ces questions que d'autres, mais je pense que c'est important et que c'est un travail que nous devons songer à faire en tant que gouvernement du Canada. Merci, Kara.

Kara :Merci. JF, le dernier mot est à vous.

JF : C'est chouette de passer le dernier parce qu'il reste toujours peu de choses à dire.
Je suis tout à fait d'accord avec Ima et Tom. Ce groupe de 150 personnes [environ] qui participent à l'appel est sans doute un groupe capable de comprendre l'importance de la normalisation, une chose difficile à communiquer.

Selon moi, il s'agit d'un des défis que je dois relever dans mon organisation pour ce qui est de démontrer l'importance, mais je pense que le milieu des données moderne qui guide la prise de décision doit pouvoir faire cela parce qu'il peut être très utile de placer des ensembles de données côte à côte.

La seule chose que j'ajouterai qui est peut‑être un peu différente, c'est de considérer l'information de manière plus générale, comme la notion d'information semi-structurée et non structurée, et comment nous pouvons l'intégrer dans le même cadre que notre gestion de données sous l'angle des métadonnées ou de normalisation, parce que de plus en plus d'outils sont mis en place et tirent profit de ce type d'information également.

Pour nous, savoir tirer le meilleur parti de ces informations, qui ne sont pas toujours présentées en colonnes et en lignes bien nettes et que nous devons exploiter et utiliser dans le cadre de nos activités, représente un véritable défi. C'est tout.

[À l'écran : Les lèvres de Kara s'agitent silencieusement.]

Kara :Je vous remercie. J'ai reçu d'autres questions, mais je ne veux pas manquer de temps pour les questions de ceux et celles d'entre vous qui sont à l'écoute.

JF :J'ai peut-être oublié d'insister sur un point : la normalisation nous concerne tous.
Par conséquent, tous les participants à cet appel doivent être à la table et discuter, parce que nous pourrions finir par nous trouver dans une situation qui ne répond pas aux besoins. Nous devons avoir cette discussion et le concept de réunion du responsable des données de la DG offre une tribune où nous nous rencontrons et discutons de ces choses, alors participez. Je retiens toujours un nouvel aspect auquel je dois réfléchir lorsque je participe à ces réunions.

Kara : Je pense qu'on ne saurait trop insister sur la normalisation afin d'utiliser au mieux les données recueillies dans l'ensemble du gouvernement. Passons maintenant à quelques‑unes des questions qui ont été soulevées dans Wooclap.

[À l'écran : Les questions des participants apparaissent à l'écran.]

Nous allons les examiner; en tant que conférenciers, n'hésitez pas à intervenir! Celui ou celle qui veut répondre en premier, en commençant par le haut lors de la liste.

Quelles sont les étapes qui peuvent être réduites au minimum ou éliminées afin de pouvoir répondre rapidement? C'était aussi l'une de mes questions. Nous avons mis en place des programmes sur la COVID très rapidement. Dans certains cas, il ne s'est écoulé que quelques jours ou quelques semaines entre la réflexion sur une mesure à prendre et sa mise en œuvre effective.

Qui veut répondre à cette question en premier?

JF : Je peux mettre les choses en perspective, mais je pense l'avoir déjà mentionné, donc je m'excuse si je répète. Je vais parler de la diffusion publique de l'information.

La diffusion, par exemple sur canada. ca, nous avions un programme pour cela. Chaque année, nous publiions des données et elles étaient épurées, analysées, et faisaient l'objet d'analyses de la qualité des données (ADQ) pour veiller à ce que les données que nous publiions soient [inaudible] et que d'une année à l'autre, il soit possible de faire des comparaisons parce que la date limite était toujours la même.

Maintenant, ce qu'on nous a demandé de faire, c'est d'extraire les données, de les publier et de les renouveler très rapidement. Il s'agit d'une question d'équilibre entre la qualité et la rapidité de diffusion des données. Par conséquent, nous faisons moins d'assurance de la qualité des données que ce que nous faisions habituellement avant de les publier sur le site Web. Nous faisons contrepoids en mettant des mises en garde dans le bas qui disent que les données peuvent être modifiées sans avis préalable et de revenir la semaine suivante pour voir à quel point elles ont évolué.

C'est l'un des aspects de la communication qui nous aide [inaudible] pour certains aspects de ces AQD que nous ferions au départ et que nous ne sommes pas nécessairement en mesure de faire en temps voulu pour pouvoir répondre à la demande de données.

Tom : Je vais ajouter quelque chose, Kara.
Encore une fois, Jean-François soulève un point important. Il s'agit parfois d'utiliser des méthodes plus modernes et de pouvoir changer sa méthode de collecte. Ainsi, pour vous donner un exemple, lorsque Statistique Canada établit le PIB, la statistique officielle trimestrielle du PIB, elle est généralement publiée 60 jours après la période de référence.

Dans le contexte de la COVID, lorsque vous avez besoin de savoir ce qui se passe aujourd'hui, 60 jours après la période de référence, c'est un peu différent, donc c'est à ce moment qu'il faut se dire : « bon, il doit y avoir un autre moyen pour moi d'obtenir quelque chose de significatif maintenant que nous ayons parlé d'estimations rapides, pour pouvoir fournir quelque chose de significatif, à partir de sources de données partielles, en intégrant peut-être un peu de modélisation pour pouvoir arriver à quelque chose.»

Je pense qu'il ne s'agit pas tant de minimiser ou d'éliminer, mais simplement d'utiliser des méthodes plus modernes et peut-être des méthodes de collecte différentes.

Ima :Je suis d'accord avec vous, avec Tom, parce que je pense que les défis ont été très réactifs.

Nous devrions préciser davantage nos intentions quant à notre façon de recueillir les données et de concevoir les politiques. Je pense que c'est davantage axé sur la façon que sur le fait d'éliminer des choses. Par exemple, prenez la question de la vie privée.
Si nous pouvions trouver une meilleure façon d'intégrer la protection de la vie privée dès la conception des politiques, cela nous éviterait de devoir passer par de nombreuses étapes fastidieuses, notamment consulter les services juridiques, consulter l'équipe de la protection de la vie privée, consulter cinq personnes différentes avec cinq notes d'information différentes avant de pouvoir publier des données.

Je pense qu'une partie de la démarche consiste à préciser les intentions au début, de la même façon que nous songeons à la conception des programmes, à l'élaboration des politiques, à la numérisation et à la transformation. Nous devrions avoir ces discussions maintenant, et non pas lorsqu'il y a une crise et qu'il faut réagir parce qu'à ce moment, il faut prendre des raccourcis et procéder très rapidement et, comme nous le savons, il y a les fameux audits qui reviennent.

Avec le recul, on est toujours en 2020 et on doit en partie préciser davantage nos intentions quant à notre façon de recueillir les données. Il faut éliminer de nombreux vases clos comme ceux qui existent lorsque nous ne sommes pas en situation de crise.

Il serait utile de discuter avec StatCan, avec d'autres ministères, avec les provinces et les territoires quand nous n'y sommes pas obligés.

Cela nous ferait gagner du temps en cas de crise. Je pense que c'est l'une des grandes leçons à tirer de la COVID-19 : nouer ces relations, mettre en place les processus dès le départ au lieu d'attendre que quelque chose se produise et de se retrouver dans cette situation. Je vous remercie.

Tom :Merci.

Kara :Thank you, I think this next question sort of touches on what you were just talking about, Ima.

Je pense que la prochaine question porte sur ce dont vous parliez à l'instant, Ima.

Est-ce que la collaboration avec d'autres ministères et organismes est plus facile ces jours-ci? Nous savons qu'il faut agir rapidement et que certains de ces vases clos naturels ont parfois été éliminés, mais compte tenu de ce que vous venez de dire, Ima, nous allons commencer par vous.

Ima : Je parlerais à JF même s'il n'y avait pas de crise, mais je dirais que la crise a forcé les contacts réguliers. Elle nous a aussi forcés à examiner véritablement comment nous pourrions obtenir les données dont ils avaient besoin.

Elle m'a obligée à examiner de près ce qui se passe dans la ville relativement à la collecte des données. Mais ce que nous tentons de faire au sein du Bureau de la dirigeante principale des données d'EDSC, c'est d'avoir une feuille de route plus intentionnelle avec Statistique Canada en ce qui a trait à notre façon de collaborer et de créer ces partenariats stratégiques à l'avenir.

Je suis très chanceuse d'entretenir une très bonne relation avec Statistique Canada quant à notre façon de travailler. Nous sommes en train de développer un format qui nous permettra de faire beaucoup de création conjointe, et cela va contribuer en partie à notre collaboration future ainsi qu'à l'établissement de partenariats avec des chercheurs. En ce moment, nous examinons certains des travaux du Réseau canadien des centres de données de recherche (RCCDR) pour voir comment nous pouvons travailler avec les chercheurs afin d'être plus proactifs en matière d'élaboration des politiques.

Je pense que l'une des grandes leçons à tirer de cette expérience est que nous devons être plus intentionnels et proactifs dans la conception de nos politiques ou dans la collecte des données pour être prêts à affronter la prochaine crise.

Je vous remercie.

Kara : JF, autre chose à ajouter?

JF : Rien de tel qu'une bonne crise. Je pense qu'en gros, c'est ça. Cette crise nous a obligés à chercher des moyens de hiérarchiser les demandes, en discutant avec Tom ou en discutant avec Ima et d'autres personnes du gouvernement. La demande de données était si grande qu'elle a facilité cette discussion; elle nous a obligés à avoir ces discussions, à créer ce réseau pour besoin urgent de données et à nous doter de la capacité d'y répondre.

Cela s'est fait tout naturellement, et nous avons très vite fait appel aux personnes dont nous avions besoin en matière d'expertise du point de vue juridique, du point de vue de la protection de la vie privée, et même des experts en la matière.

Dans notre cas, il s'agit de données fiscales, donc des experts en fiscalité, pour nous assurer que les données sont bien protégées et que nous respectons toutes les règles, mais dans la mesure du possible, nous les mettons à la disposition dans un format qui permet à tous les partenaires de les utiliser, de les exploiter et de prendre des décisions à partir de ces données.

Nous avons dû faire preuve d'une certaine agilité, et faire davantage de choses selon les besoins du moment est devenu notre activité principale, dans une certaine mesure, en ce qui a trait à nos relations avec les autres.

Kara :Tom, autre chose à ajouter?

Tom : Oui, très rapidement. Je pense que c'est plus facile maintenant. Je pense que c'est mieux et qu'il est encore possible d'améliorer la situation. Il reste quelques vases clos et problèmes, mais je pense que nous nous en sortons mieux.

Kara :Super. J'aime beaucoup la prochaine question.

Demandez‑vous l'aide de spécialistes de la santé publique pour pouvoir interpréter les données? Pour ma part, on a besoin de conseils éclairés de toutes sortes, et pas seulement en santé publique.

Je sais par expérience personnelle que lorsque nous préparons des bilans pour le Premier ministre et que nous recueillons des données provenant de tous les ministères, nous aimons toujours présenter nos visualisations à ces derniers et nous assurer que l'histoire que nous racontons est vraiment exacte. Avons-nous bien interprété et compris les données?

Tom, nous pourrions commencer avec vous, l'activité de StatCan étant de recueillir des données.

[À l'écran : Tom met son téléphone en mode silencieux.]

Tom : Tout se résume à un partenariat et à la possibilité de soutenir et d'avoir des règles. C'est intéressant cette fois-ci parce qu'au début, j'ai été surpris d'apprendre que le personnel de Statistique Canada comptait 10 épidémiologistes. Je savais que nous avions beaucoup de spécialistes au sein de notre division d'analyse de la santé, notamment.

Nous avons besoin de spécialistes et, à vrai dire, l'une des premières choses qu'on nous a demandées a été de transmettre autant de données aux épidémiologistes pour que nous puissions faire ce travail, leur donner ces renseignements pour ensuite les laisser faire leur travail, je pense qu'il s'agit d'un élément extrêmement important dans toute cette affaire.

Kara : Très bien. Très rapidement, Ima.

Ima : Je suis tout à fait d'accord avec Tom. À EDSC, nous sommes confrontés à la complexité du programme d'assurance-emploi, et sans cette expertise relative aux politiques opérationnelles et aux programmes, on ne fait que produire des renseignements qui n'ont peut‑être pas vraiment de sens. Je pense que même au sein du Bureau de la DPD, l'un des aspects mis de l'avant est le concept du savoir‑faire en matière de données à l'échelle de l'organisation.

L'une des choses sur lesquelles nous insistons vraiment, c'est que oui, il est utile d'avoir accès aux données, mais compte tenu que nous sommes au service des Canadiens, il est important de mettre adéquatement les données en contexte pour faire en sorte de raconter la bonne histoire. Nous appliquons également le principe de l'éthique des données, c'est-à-dire que nous faisons appel à des professionnels qui possèdent l'expertise nécessaire pour pouvoir raconter la bonne histoire au bon moment.

Je pense que c'est extrêmement important, et c'est l'une des leçons que nous avons tous tirées lorsque nous avons lu les journaux et vu des chiffres et des renseignements contradictoires sur la COVID.

Kara :JF, il vous reste 20 secondes.

JF : Je mentionnerai simplement que, par exemple, l'expertise d'EDSC était essentielle.

Nous avons consacré une bonne partie du temps à faire des allers-retours pour créer des notes en bas de nos tableaux, parce que c'était nous qui saisissions les données du programme, mais le programme relève d'EDSC. Nous avons dû établir cette relation pour nous assurer de bien interpréter les données.

Vous savez : « voici les données, qu'en pensez‑vous? » Une note puis un aller-retour pour avoir l'assurance que, lorsque nous publions les données, le spécialiste a une influence sur la façon d'interpréter les données dans un tableau.
C'est un autre exemple concret.

[Six autres questions sont listées à l'écran.]

Kara :Très bien, merci. Je pense que nous aurions probablement pu continuer la séance pendant une autre heure avec toutes les questions que nous voyons à l'écran, mais, malheureusement, nous n'avons plus de temps, alors je vais laisser à Martha le soin de lever la séance.

[À l'écran : Martha active sa caméra.]

Martha : Merci beaucoup. Je vous suis très reconnaissante d'être ici aujourd'hui. Quelqu'un me rappelle à l'instant que s'il s'agissait d'une réunion en personne, il y aurait une salve d'applaudissements en ce moment.

Alors en mon nom personnel, au nom de la Communauté des données du gouvernement du Canada et des personnes en ligne, applaudissons chaleureusement tous les participants d'aujourd'hui.

J'aimerais également souligner que nous pouvons discuter de bien d'autres sujets, et qu'Immigration, Réfugiés et Citoyenneté Canada (IRCC) et l'EFPC travaillent d'arrache-pied pour organiser la cinquième conférence annuelle sur les données de cette année qui aura lieu en février. J'encourage tous les participants en ligne à consulter la page des activités de l'EFPC.

Inscrivez‑vous dès maintenant. Ce type de discussions sera élevé à un autre niveau.

Nous vous remercions de votre participation et nous vous souhaitons à tous de bonnes vacances.

Merci.

Tom :Merci, Martha.

[À l'écran : Les participants se saluent d'un signe de la main.]

Kara :Merci.

[À l'écran : Le logo de l'École de la fonction publique du Canada apparaît sur un fond violet. Les pages d'un livre se tournent. Il ressemble à un drapeau. Une feuille d'érable apparaît sur le livre. Canada.ca/school.]

canada.ca/school.

[Le logo du gouvernement canadien apparaît, le mot Canada avec un petit drapeau sur le dernier A.]

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